Un père meurtri face au corps sans vie de son enfant. Telle est la déchirante image fixée sur les dernières mesures de Rigoletto. Partant de ce drame, Claus Guth construit un spectacle où le bouffon revoit défiler sa vie, une humiliante farce que seule adoucissait la présence de sa fille. Dans le refuge d’une scénographie à la poésie contemporaine, hanté par l’indélébile souvenir de Gilda, Rigoletto la réentend s’éveiller à l’amour trompeur du Duc de Mantoue – « Caro nome… » –, un chant candide, parmi les plus beaux que Verdi ait composés pour soprano.
Musique : Giuseppe Verdi - (1813-1901)
Livret : Francesco Maria Piave
Direction musicale : Giacomo Sagripanti
Mise en scène : Claus Guth
Décors : Christian Schmidt
Costumes : Christian Schmidt
Chorégraphie : Teresa Rotemberg
Lumières : Olaf Winter
Dramaturgie : Konrad Kuhn
Vidéo : Andi A. Müller
Cheffe des Chœurs : Ching-Lien Wu
Distribution :
Rigoletto : Ludovic Tézier et Željko Lucic
Gilda : Nadine Sierra et Irina Lungu
Il Duca di Mantova : Dmitry Korchak et Joseph Calleja
Sparafucile : Goderdzi Janelidze
Maddalena : Justina Gringyté
Il Conte di Monterone : Bogdan Talos
Giovanna : Cassandre Berthon
Marullo : Jean-Luc Ballestra
Matteo Borsa : Maciej Kwasnikowski
Il Conte di Ceprano : Florent Mbia
La Contessa : Izabella Wnorowska-Pluchart
Paggio della Duchessa : Lise Nougier et Marine Chagnon